Madame Chrysanthème, Pierre Loti, 1887

coquillage


    Madame Chrysantème est le septième roman de Loti, qui a aussi publié des nouvelles ; il avait publié son premier roman, Aziyadé, en 1879. Comme ses autres oeuvres, passées et futures, il s'inscrit dans une expérience autobiographique, dont se moquait Segalen en son temps "Ces amours d'étrangères pour le bel étranger, classiques, évidemment et connues (celui de la Reine Noire pour Salomon, de l'Africaine pour Vasco de Gama, de toutes les autres pour Loti), m'ont toujours laissé quelques doutes : ils ne vont jamais jusqu'au bout : ils n'obtiennent jamais d'enfants (du moins dans la Bible, l'Opéra, les oeuvres complètes de Loti.)" (René Leys, 1922, Gallimard, L'Imaginaire, p. 82).
Les sarcasmes de Segalen, qui ne sont sans doute pas exempt d'une souterraine jalousie vis-à-vis de l'auteur à succès, s'inscrivent dans un accueil toujours favorable et enthousiaste des oeuvres de Loti. Il en est pour Madame Chrysanthème comme pour les autres. Elle est d'autant mieux accueillie qu'elle paraît en pleine onde de "japonisme", ce mouvement d'intérêt et de curiosité à l'égard du Japon et de ses arts, auquel les Goncourt ont largement prêté la main. L'oeuvre connaîtra 222 éditions durant la vie de son auteur en incluant les traductions.






Pierre Loti

Pierre Loti par H. Reboul, Les Hommes d’aujourd’hui, vers 1890.

L'écrivain

      Il est né Louis-Marie-Julien Viaud, à Rochefort (Charente maritime) le 14 janvier 1850. Il est le 3e enfant de sa famille et bel et bien "petit dernier" puisque sa soeur Marie (1831-1908) a 19 ans de plus que lui, et son frère Gustave (1836-1865), 14 ans.
Comme son grand frère, médecin de marine, mort en mer, il passe le concours de L'Ecole navale où il est admis en octobre 1867. Diplômé, il fera toute sa carrière d'officier, une longue carrière (plus de 40 ans) dans la marine. Dès 1876, il publie ses premiers textes dans Le Monde illustré.
     Son premier roman, Aziyadé, est publié en 1879, sans nom d’auteur. C'est avec le Roman d’un spahi, en 1881, qu'apparaît le nom de plume, Pierre Loti, mais dès le premier roman c'est le nom du personnage-narrateur. "Loti" est une adaptation d'un terme tahitien dont la reine Pomaré (ou ses suivantes) l'aurait nommé, nom d'une fleur (sorte de laurier rose) lors d'une mission en 1872. Il tirera de ce séjour Le Mariage de Loti, publié en 1880, sans nom d'auteur, sous le titre de Rarahu. Il n'est publié sous le titre que nous lui connaissons qu'en 1882.
      Tout au long de sa vie, Loti tient un journal intime, source première de sa production romanesque particulièrement abondante puisqu'entre 1879 et 1921, il n'est pas une année qui ne voit paraître un roman de Loti qui devient aussitôt un succès de librairie.
     En 1884, Edmond de Goncourt le décrit ainsi "un petit monsieur fluet, étriqué, maigriot avec le gros nez sensuel de Caragueus, le polichinelle de l'orient, et une petite voix qui a le mourant d'une voix de malade. Garçon taciturne qui dit être horriblement timide. Il faut lui arracher les paroles" (Journal, dimanche 10 février).
Mais le 14 juin 1886, est noté "Loti est un merveilleux paysagiste, un admirable visionnaire de la nature". edmond de Goncourt sera perpétuellement partagé entre admiration et rejet, comme souvent, d'ailleurs, avec ses contemporains.
Il est élu à l’Académie Française en 1891, au détriment de Zola qui était aussi candidat.
      La vie privée de l'écrivain est aussi embrouillée que celle de ses personnages. Il se marie en 1886, épousant Jeanne-Amélie-Blanche Franc de Ferrière (1859-1940), jeune fille de la bonne bourgeoisie bordelaise. En 1889, le couple a un fils, Samuel. En 1894, en poste à Hendaye, il rencontre une jeune femme basque, Juana Josefa Cruz Gainza (1867-1949). Ensemble, ils auront trois enfants que l'écrivain n'éprouve pas le besoin de reconnaître. D'autres aventures le conduisent vers des amours masculines. Dans l'ensemble, il semble surtout que Loti aimait être aimé.


Loti est un boulimique, il veut tout, le monde, les paysages, les sensations, les êtres. Il ne se contente pas d'être un, il lui faut se démultiplier comme entre le Journal de Julien Viaud et les oeuvres de Pierre Loti, ce dont témoigne aussi son goût pour le déguisement qui a souvent irrité ses contemporains. Le goût de l'ailleurs chez Loti est d'abord le désir de ne pas être là où il est. Son journal, comme ses romans ou ses dessins, comme aussi la décoration de sa maison natale, à Rochefort, sont des manières de matérialiser la mémoire, de tenir "registre" d'un vécu, par nature évanescent. De fait, chacune de ses affectations, lointaines (Tahiti, Japon, Chine) ou proches (La Bretagne, le pays Basque) fournit son contingent de romanesque. Le Journal ne suffit pas à tenir registre du vécu, il y faut le vécu "augmenté" du romanesque, comme si la réalité ne disait vraiment ce qu'elle est que sous l'angle de l'imaginaire.
     Il meurt le 10 juin 1923. Le Gouvernement lui fait des funérailles nationales et son cercueil est conduit, en grande pompe, de Hendaye à l'île d'Oléron où il est inhumé dans la jardin de la maison familiale qu'il avait rachetée en 1896 et baptisée "la maison des aïeules".




Le roman

   Il est précédé d'une préface dédicace à "Madame la duchesse de Richelieu" (née Alice Heine, 1857-1925). L'auteur y précise qu'il s'agit du "journal d'un été de [sa] vie" et que son sujet en est " Moi, le Japon et l'Effet que ce pays m'a produit", enfin il décrit son roman "comme [...] une potiche drôle, un magot d'ivoire, un bibelot saugrenu quelconque rapporté pour vous de cette étonnante patrie de toutes les incongruités."  Il avait adjoint à l'envoi du roman à la duchesse la photographie dont il raconte aussi l'histoire dans son livre.
Cette brève préface invite donc à lire le roman à la fois comme un témoignage d'une expérience vécue (dont la photo fournit la preuve, tout autant que la forme, diaristique, d'une partie du roman) et comme une oeuvre d'art travaillée pour représenter une réalité parfaitement étrangère aux normes occidentales "un bibelot saugrenu" ; le terme "saugrenu" définissant, de manière répétitive, l'expérience même de Loti dans la Japon de Madame Chrysanthème.
Le roman est ensuite construit de chapitres (I à 5) que l'on peut dire introducteurs puisqu'ils mettent en place le cadre permettant la découverte d'un monde "autre". Les chapitres 5 à 52 s'inscrivent dans la cadre diaristique, entre le 10 juillet 1885 (trois jours après l'officialisation du "mariage" avec Madame Chrysanthème), et le 18 septembre, dernier jour de son séjour à Nagasaki, tatouage et séparation. Les derniers chapitres (53 à 56) décrivant le départ, comme les premiers avaient décrit l'arrivée dans la baie.
Une promenade exotique
Le roman est un récit de voyage. Le narrateur, officier de marine, y raconte sa découverte du Japon, à Nagasaki, sous le signe contradictoire de l'étonnement et de la déception, qui se met en place dès l'arrivée dans le port, opposant un décor (perçu comme tel, "un je sais quoi de bizarre") et une réalité portuaire semblable à tous les ports du monde, "des paquebots comme ailleurs, des fumées noires et, sur les quais, des usines ; en fait de choses banales déjà vues partout, rien n’y manquait."
Contexte: le Japon est un pays très peu connu puisque, depuis 1639, il restait fermé aux étrangers à l'exception des Chinois, des Coréens et des Néerlandais. Tout ce qui se savait de ce pays ne parvenait à l'occident que par l'intermédiaire de ces derniers, marchands pour la plupart d'entre eux. En 1854, sous la menace de la marine étasunienne, le Japon va s'ouvrir et entreprendre de se moderniser à marche forcée pour éviter la colonisation (fort de l'exemple négatif de la Chine soumise aux puissances occidentales), débute alors l'ère Medji. En 1862, le Japon participe à l'Exposition universelle de Londres, puis à celle de Paris en 1867 (et de nouveau en 1878). Pour les Français, c'est surtout une découverte esthétique, estampes, porcelaines, céramiques, un engouement dont témoigne la peinture du temps. Cette découverte esthétique va jouer sa partie dans le récit de Loti qui s'inscrit ainsi dans des attentes lectrices qu'il s'agit de satisfaire, en l'étonnant d'abord, en l'inquiétant quelquefois.



Loti

Pierre Le Cor, Okane-san, Pierre Loti, 1885. La photo a été prise dans le studio d'Ueno Hikoma (cf. chapitre XLV).


Loti va faire trois séjours au Japon. Le premier, entre Le 8 juillet et le 12 août 1885, à Nagasaki, source de Madame Chrysanthème (le roman allonge ce temps de séjour entre le 10 juillet et le 18 septembre). Le deuxième, du 19 septembre au 17 novembre 1885. Il servira de base à la rédaction des Japoneries d'automne, publié en 1886-87, puis en 1889. Il reviendra au Japon en 1900-1901 pour trois séjours, 8 décembre 1900/1er avril 1901 ; 1er septembre / 7 septembre (escale brève) et 10 au 30 octobre. Ces séjours seront la source de La Troisième jeunesse de Madame Prune (1905).
     L'authenticité du témoignage étant ainsi posée, le récit va souligner l'exotisme de ce monde de l'ailleurs, c'est-à-dire celui d'une réalité qui doit être autre de manière superlative pour séduire le lecteur (et surtout la lectrice si l'on en croit cette mauvaise langue d'Edmond de Goncourt qui créditait l'influence féminine de l'élection de Loti à l'Académie française). C'est l'arrivée des marchands envahissant le navire à peine mouillé et qui donne la note qui sera dominante, celle de la petitesse  et du grouillement qui provoque un certain effroi du narrateur "Mais, mon Dieu, que tout ce monde était laid, mesquin, grotesque !" Le narrateur le note lui-même "J'abuse vraiment de l'adjectif petit, je m'en aperçois bien ; mais comment faire ?  ? — En décrivant les choses de ce pays-ci, on est tenté de l’employer dix fois par ligne. Petit, mièvre, mignard, — le Japon physique et moral tient tout entier dans ces trois mots-là…" (chapitre 44) Le récit se place donc d'emblée sour le signe du "conte", c'est Gulliver à Lilliput.
     Exotique le débarquement sous une pluie battante, dans un sampan qui tient assez du cercueil flottant ; exotique encore le déplacement en pousse-pousse, sous la pluie, mais avec toujours la référence picturale en tête "tout cela que j’avais vu peint sur les fonds bien bleus ou bien roses des écrans et des potiches, m’apparaissant dans la réalité sous un ciel noir, en parapluie, en sabots, piteux et troussé." Pour garantir l'authenticité du récit, il faut inscrire l'exotisme convenu dans une réalité (la pluie) tout aussi convenue dans son contraste. La référence esthétique est continuelle, quand elle est contredite, les sentiments sont négatifs, lorsqu'elle se retrouve intacte, les sentiments sont positifs. Exotique, enfin, l'arrangement du mariage provisoire, par un spécialiste, dans la maison de thé où le narrateur use ses quelques mots appris de Japonais. Le narrateur va louer un appartement dans un quartier éloigné du vieux Nagasaki, loin du port et des modernités, et faire ainsi partager ses expériences, sa découverte de "l'autre" que l'on pourrait presque dire "absolu".




Nagasaki

La baie de Nagasaki,vers 1833-36,  peinture sur soie, Atelier de Kawahara Keiga






Foujita

Frontispice du roman, Foujita (1886 - 1968), éd. Exclésior, 1926.. Dessin au pinceau et coloriage à l'aquarelle.
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L'ambivalence des sentiments ne cessera que lorsque ce monde étrange (parce qu'étranger) sera devenu familier, à la fin du séjour du narrateur, quand il rendra à sa jeune épouse provisoire son nom japonais, à l'instrument de musique dont elle joue son nom original (Shamisen) qui n'est ni guitare, ni mandoline.
Grâce au mariage avec Madame Chrysanthème, il va partager une certaine vie de famille (la mère, les soeurs, les cousines, les amies) tout un monde féminin dont la caractérisique essentielle va être la jeunesse et Loti introduit, dans son roman, comme dans la langue, le terme "mousmé", transcription d'un terme japonais "musume" désignant la jeune fille. Le plus souvent chez Loti, elles font davantage penser à des petites filles par leurs rires et leur espièglerie.
Mise ne valeur de l'exotisme
    Il ne suffit pas de rapporter des "vignettes" de comportements, habitudes, vêtements différents pour faire percevoir aux lecteurs ce que Segalen appalait le "divers". Loti est passé maître dans cet art de jouer sur deux tableaux : rendre sensible une réalité autre et en même temps la déconsidérer, la ridiculiser. Cela peut sembler étrange que le regard condescendant de l'occidental contribue à donner de la réalité à ce monde "étranger" par lui évoqué, pourtant c'est exactement cela qui se passe. Ce qui est tourné en dérision (ou en gentille moquerie comme devant le comportement des mousmés, ridicules et attendrissantes) prend corps, devient visible, par exemple les invraisemblables (du point de vue occidental) jardins, paysages miniatures enclos dans 4m2. Loti en insistant ainsi sur le décalage entre l'expérience, les savoirs, les comportements du narrateur et ce qu'il déouvre de la vie japonaise regardé avec un certain dédain, d'adulte indulgent pour des jeux enfantins (et les enfants ont la part belle dans le regard du narrateur), donne corps à cette réalité profondément "autre" : le raffinement et la délicatesse de ces intérieurs vides qu'un seul bouquet souligne, ou l'élégance infiniment discrète du vêtement féminin, bien loin des images répandues des costumes de Geishas qui ne sont jamais que costumes de théâtre ; le charme puissant des montagnes et de la douceur tranquille des nécropoles dominant la ville. Loti force la distance par ses certitudes d'occidental (et de militaire) et de cette distance surgit un monde vraiment autre qui va marquer pour longtemps le regard porté sur le Japon. Des traces ne s'en retrouvent-elles pas encore dans L'Empire des signes de Barthes (1970) ?
Van Gogh ne s'y est pas trompé qui écrivait à son frère Théo "Est-ce que tu as lu Madame Chrysanthème ? Cela m'a bien donné à penser que les vrais Japonais n'ont rien sur les murs, la description du cloître ou de la pagode où il n'y a rien (les dessins et les curiosités sont cachés dans des tiroirs). Ah ! c'est donc bien comme ça qu'il faut regarder une japonaiserie, dans une pièe bien claire, toute nue, ouverte sur le paysage" (Lettres à son frère Théo, Grasset, 1972; p. 192)
Van Gogh a été suffisamment impressionné par le récit (comme ses contemporains) pour peindre une "Mousmé", en 1888, portrait d'une très jeune fille (qui n'a rien de japonaise, par ailleurs).
André Messager (1853-1929) en fait un opéra, livret de Georges Hartmann et Alexandre André (première représentation le 30 janvier 1893) dans lequel il réintroduit la part de romanesque que Loti avait récusée : les deux protagonistes sont amoureux l'un de l'autre, et un petit drame de la jalousie se joue entre les deux marins, Loti et son ami Yves.



Et Puccini, dans tout ça ?

      Le musicien n'a rien à voir avec l'oeuvre de Loti malgré des apparences trompeuses. La Madame Butterfly de Giacomo Puccini (1858-1824) vient en droite ligne du théâtre étasunien. Il est probable, néanmoins, que l'idée en soit venue à son auteur, John Luther long, de la lecture de Loti et de sa volonté de changer de point de vue, non plus celui de l'occidental mais celui de la jeune femme japonaise, sur ce "mariage" provisoire. L'oeuvre date de 1898. Mais la nouvelle de l'écrivain ne connaît le succès que de passer entre les mains d'un dramaturge, David Belasco, qui écrit une pièce en un acte dont le personnage essentiel est la jeune Cio-Cio san, et qu'il sous-titre "tragédie japonaise". C'est assez dire la distance avec le récit de Loti. La première a lieu à New York le 5 mars 1900. Mais c'est à Londres que Puccini voit la pièce et décide d'en tirer un opéra. Il se documente avec beaucoup de sérieux, tout autant sur les us et coutumes japonaises que sur la musique.
Pourtant, la première, le 17 février 1904, à la Scala de Milan, sera un désastre, à tel point que Puccini ne permettra jamais la repésentation de son oeuvre dans ce théâtre malgré son succès éclatant, le 28 mai 1904, à Brescia, succès qui ne se démentira plus jamais.
Si le thème du mariage provisoire est identique dans les deux récits, les deux personnages féminins sont aux antipodes l'un de l'autre. Chrysanthème accepte la situation en tire le profit qu'elle a à en tirer, au jour le jour, dans les sorties, les cadeaux, et l'argent accumulé qu'elle compte (et dont elle vérifie le bon aloi) avant de quitter l'appartemment partagé aec son compagnon occidental. Butterfly "croit" à son mariage, malgré les apparences. Elle se convertit au christianisme ce qui la met au ban de sa famille. Elle attend de son "mari", Pinkerton, qu'il la traite comme on traite une épouse chez lui. Lorsqu'il part, elle l'attend, malgré sa vie pauvre et difficile. Pinkerton, le marin étasunien, est encore plus cynique et raciste que son homologue français, Loti. Loti voit dans Chrysanthème, une poupée, un bibelot à mettre sur une étagère, quelquefois un chat, Pinkerton ne voit dans Butterfly qu'une proie à posséder quitte à lui briser les ailes.
Puccini laisse à son personnage féminin toute la place pour exprimer ses sentiments. Par exemple, elle est la protagoniste de tout le deuxième acte où les autres personnages ne sont là que pour lui donner la réplique et souligner la beauté et le caractère émouvant du personnage dans son attente. Et cette femme maltraitée par les hommes et les sociétés (occidentale autant que japonaise) devient un personnage universel.
A écouter dans une production France-musique (Opéra enregistré par France Musique le 16 juin 2022 à l’Opéra de Rennes)


affiche

Madame Butterfly, Puccini, affiche de Leopoldo Metlicovitz (1868 -1944).




Le roman peut se lire sur Gallica, dans une édition de 1888, chez Calmann-Lévy, illustrée par Rossi et Myrbach (dessins et aquarelles) ; gravures de Guillaume Frères.
A lire : un article amusant d'Agnès de Noblet, "Loti et les grands de ce monde", in Loti en son temps, 1994, sur ce qui pourrait s'appeler, à bon droit, le snobisme de Loti.
Un article très précis de Nathalie Couilloud, sur la biographie de l'auteur, abondamment illustré, dans Le Chasse-Marée, février 2009.
A consulter : une bibiliographie commentée prouvant, par son existence même, que Loti a toujours des lecteurs.



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